Freakin'omics
Josébovisme. Je crois avoir développé les symptômes, de cette doctrine, que dis-je, dogme, principe fédérateur qui consiste à se dresser en rebelle contre tout et, le plus souvent, n'importe quoi.
Ainsi je me méfie, par exemple, de tout ce qui est trop médiatisé. Un produit dont on fait la pub est forcément mauvais, la preuve, on a besoin d'en faire la pub! D'ailleurs les blockbusters américains sont tous des navets. Et les bestsellers? Tous des torchons, assassinat organisé de la forêt amazonienne.

Freakonomiks a fait l'objet d'un tel matraquage publicitaire, quoique peut-être moins en France qu'en Angleterre, que je m'attendais au pire. Comme tout joséboviste qui se respecte, j'ose l'affrond, prétendant ne prendre l'avion que pour le détourner, me procure l'objet de mon pamphlet, et m'apprête joyeusement à le lire pour le critiquer; le genre de critique non-constructive à souhait.
Steven D. Levitt y définit l'économie comme ce que les choses sont réellement, par opposition à la morale, ce qu'elles devraient être. Levitt est politiquement tout à fait incorrect. Pourtant ce qu'il dit fait sens.
Moins de tueurs nés. Dans le genre peu catholique, la baisse de la criminalité à partir du milieu des années 90 serait, selon Levitt, due en grande partie, chiffres à l'appui, à la légalisation de l'avortement. Il évoque les études qui démontrent, on veut bien le croire, qu'un enfant non désiré né dans un milieu défavorable a plus de chance de devenir criminel. Légaliser l'avortement aurait ainsi permis aux mères de donner naissance à moins de tueurs.
Choquant, mais intéressant. Et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres. En somme, un essai qui vaut le détour.
Ainsi je me méfie, par exemple, de tout ce qui est trop médiatisé. Un produit dont on fait la pub est forcément mauvais, la preuve, on a besoin d'en faire la pub! D'ailleurs les blockbusters américains sont tous des navets. Et les bestsellers? Tous des torchons, assassinat organisé de la forêt amazonienne.

Freakonomiks a fait l'objet d'un tel matraquage publicitaire, quoique peut-être moins en France qu'en Angleterre, que je m'attendais au pire. Comme tout joséboviste qui se respecte, j'ose l'affrond, prétendant ne prendre l'avion que pour le détourner, me procure l'objet de mon pamphlet, et m'apprête joyeusement à le lire pour le critiquer; le genre de critique non-constructive à souhait.
Steven D. Levitt y définit l'économie comme ce que les choses sont réellement, par opposition à la morale, ce qu'elles devraient être. Levitt est politiquement tout à fait incorrect. Pourtant ce qu'il dit fait sens.
Moins de tueurs nés. Dans le genre peu catholique, la baisse de la criminalité à partir du milieu des années 90 serait, selon Levitt, due en grande partie, chiffres à l'appui, à la légalisation de l'avortement. Il évoque les études qui démontrent, on veut bien le croire, qu'un enfant non désiré né dans un milieu défavorable a plus de chance de devenir criminel. Légaliser l'avortement aurait ainsi permis aux mères de donner naissance à moins de tueurs.
Choquant, mais intéressant. Et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres. En somme, un essai qui vaut le détour.